Ruisseau Cullens

À l'été 2015, la végétation riveraine, les milieux humides et la qualité de l'eau du ruisseau Cullens ont été caractérisés. Voyez la page de ce projet.

Le ruisseau Cullens, qu’on appelle aussi le ruisseau Cormier, se jette dans la baie des Chaleurs après un parcours de 32 km, à partir du lac à la Grave. Ce cours d’eau est grandement fréquenté par les adeptes de pêche sportive à la truite mouchetée et s’avère de plus en plus populaire pour la villégiature (camp et chalet) sur ses abords.

Le bassin versant du ruisseau Cullens, de 88 km2 de superficie, est couvert à 7 % de terres cultivées, ce qui en fait le bassin versant de la région où l'activité agricole est la plus importante en proportion. De nombreux milieux humides sont aussi présents, couvrant 17 % de la superficie du bassin versant.

État de la bande riveraine du ruisseau Cullens

  • La bande riveraine conserve un aspect naturel sur la majeure partie du parcours du ruisseau.
  • La bande riveraine est peu altérée par les activités humaines, sauf à des endroits spécifiques (terrains riverains non conformes à la réglementation municipale).
  • Dans quelques zones agricoles, la bande riveraine ne respecte pas intégralement les normes qui exigent la présence de 3 mètres de végétation naturelle.
  • Il y a présence de renouée japonaise, une plante extrêmement envahissante pouvant transformer de façon irréversible la bande riveraine en prenant la place de la végétation existante.

ruis Cullens_pont Élide_2

MH_rte ignace_01 juillet 2015_23

Les milieux humides du bassin versant du ruisseau Cullens

  • On dénombre près de 175 milieux humides sur le territoire du ruisseau. Cullens, pour une superficie totale de 15 km2, ce qui constitue près de 17% de la superficie du bassin versant.
  • La majeure partie des milieux humides sont des marécages boisés longeant les abords du ruisseau.
  • La plupart de ces milieux humides sont bordés par des champs agricoles.
  • On y retrouve une faune et une flore variées.

L’échantillonnage d’eau du ruisseau Cullens a eu lieu à 2 endroits (pont de la Route 132, pont de la route Ignace-Babin). Les données recueillies à l’été 2015 ne nous permettent pas de faire un constat définitif sur la qualité de l’eau. D’autres suivis seront effectués.

Principales observations

  • Accumulation de particules de sol (sédiments) à plusieurs endroits sur le fond du ruisseau, détériorant certaines zones d’alimentation et de reproduction des poissons.
  • Des dizaines d’embâcles de bois viennent perturber l’écoulement du ruisseau pouvant créer, en périodes de crue, des inondations.
  • Abondance de plantes aquatiques pouvant indiquer une dégradation du ruisseau.
  • Présence de l’anguille. d’Amérique, espèce en péril, légalement protégée.

Principaux problèmes touchant ce ruisseau

  • Indices montrant une possible dégradation de la qualité de l’eau du ruisseau due aux pratiques agricoles (usage de pesticides et d’engrais, travaux du sol), aux rejets d’eaux usées des puisards, aux coupes d’arbres intensives au bord de l’eau, etc.
  • Altération potentielle des milieux humides à proximité du ruisseau : remblayage, assèchement, contamination par pesticides et engrais, etc.
  • Altération des rives du ruisseau par l’aménagement de ses abords : infrastructures sur la rive, travaux de machinerie lourde, coupes d’arbres intensives, présence de pelouse, etc.
  • Pression importante de pêche sur la population de truite mouchetée du ruisseau.

 

Pour plus d'informations : Dépliant du projet de caractérisation du ruisseau Cullens